Les archives de 2019

 

 

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France Artsakh v2


Jeudi 14 novembre 2019

Toumanyan 6

Maison arménienne de la jeunesse et de la culture de Marseille

Hommage exceptionnel au poète Toumanian
(14 novembre 2019)

La Maison arménienne de la jeunesse et de la culture de Marseille a rendu un hommage exceptionnel au poète Hovannès Toumanian devant une salle comble de plus de trois cents spectateurs. Le président Garo Hovsépian présentait la soirée dont la première partie était entièrement consacrée à l’œuvre multiforme de celui qui est dans l’histoire de l’Arménie, le « poète des poètes ». Il faut dire que dans le cadre d’une tournée internationale cinq artistes lyriques avaient fait le voyage d’Arménie donnant à la MAJC des lettres de noblesse dans ses missions de promotion de la culture arménienne et des échanges entre Marseille et Erévan.
Dans son propos très applaudi Garo Hovsépian retraçait l’itinéraire de l’artiste né en 1869 et mort en 1923 qui a laissé des œuvres appréciées dans le monde entier, puisant son inspiration dans le folklore et les plus anciennes traditions de la poésie lyrique et épique du « pays des montagnes » parfaitement mises en valeur par les textes déclamés et les chants tournant autour des thèmes de la vie rurale de façon sensible et truculente dont Toumanian a été le chantre aussi profond et sensible que Komitas dont tous les participants avaient en mémoire l’hommage qui lui fut rendu le 7 avril dernier à la MAJC.
Le concert débutait avec de longs extraits de l’opéra Anouch qui est à l’art lyrique arménien ce que le Carmen de Bizet est à l’opéra occidental. Un drame qui se conclut par la folie et la mort des principaux protagonistes sur fond de jalousie et des traditions populaires de l’honneur et de la vendetta dans la campagnes profonde. Il faut dire que la soirée a reposé sur l’exceptionnel talent et le professionnalisme des jeunes artistes d’Erévan, véritables stars dans leur pays. Arpi la chanteuse excella dans l’œuvre classique autant que dans la partie variétés modernes reprises à l’unisson par une partie de l’assistance. Une mention particulière pour les voix de Arman Khatchatryan, Arsen Grigoryan qui ont enchanté le public et les récitants, Arminé Hairiyan et Gevork Chulyan. Les deux artistes marseillais qui s’étaient joints au groupe ont fait merveille. Raffi Derderyan du groupe Kéram et son doudouk traditionnel magique qui servit de fil rouge d’une grande nostalgie  en accompagnant les récitants de poèmes. Enfin Tom Terzyan dont le talent a su composer le déroulé de la soirée avec des choix d’œuvres particulièrement pertinents. Rappelons que ce fut ce même Tom Terzian qui avait mis en scène l’hommage à Komitas qui, à l’instar de cette soirée est resté gravé dans la mémoire de l’assistance.
Quelques points forts avec les « tubes » tels que « le chant des laboureurs » et surtout le poignant Groung (la grue) et l’ode à la cigogne, oiseaux migrateurs par excellence qui ont une résonance particulière chez les Arméniens éparpillés de par le monde à cause des tragédies de l’histoire. Peut-être que la fragilité de notre condition humaine peut-elle se résumer dans ce vers d’Hovannés Toumanian qui dit, s’adressant à chacun d’entre nous : « Nous sommes des invités de la vie ».


Jeudi 17 octobre 2019

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Foire de Marseille 2019

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Vendredi 17 mai 2019

Présentation et dédicace de "Chronique de la Révolution Arménienne, avril-mai 2018",
paru aux éditions Sigest du livre de Sèda Mavian, correspondante à Yèrèvan des Nouvelles d’Arménie.

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Seda Mavian

Présentation du livre :
de gauche à droite, Varoujan Sirapian l’éditeur, Sèda Mavian, Jean Kehayan, Garo Hovsépian


ARTICLE DE "La PROVENCE"

Livre : la révolution arménienne
sous la loupe de Séda Mavian

Une soirée littéraire qui a soulevé les passions et le désir d’en savoir plus sur la « révolution de velours » qui s’est imposée en Arménie. La maison de la culture avait invité Séda Mavian et l’éditeur de Sigest, Varoujan Sirapian pour présenter « Chronique de la révolution arménienne ». Il s’agit d’un livre en prise avec son temps car il résulte de la somme des posts en temps réel écrits en direct par la journaliste des Nouvelles d’Arménie magazine d’avril à mai 1978 qui a vu la population descendre en masse dans la rue pour exiger la démission de Serge Sarkissian, le président en fin de mandat, qui par un tour de passe-passe voulait se maintenir au pouvoir. Nikol Pachinian, un député issu du journalisme, a largement utilisé les réseaux sociaux pour mobiliser une population excédée par les passe-droits et surtout la corruption devenue le sport national des élites et des politiques.
De façon tout à fait pacifique et non violente, l’Arménie a pris de court tous les pronostics en imposant une démocratisation des moeurs politiques inédite dans une ex-république soviétique du Caucase. Même Poutine a été pris de court tellement les événements imprévus se sont accélérés. C’est ce phénomène qu’a décrit Jean Kehayan, journaliste et écrivain qui a félicité l’auteure pour son rôle de journaliste engagée qui a fait connaître au monde entier des informations à chaud en temps réel. « L’informatisation de la société, disait-il a bouleversé nombre d’aspects de la vie quotidienne et voilà qu’elle est capable de faire avancer les concepts de démocratie et d’Etat de droit ».
Séta Mavian a répondu à de très nombreuses questions passionnées d’un important public prouvant comme l’avait dit le président Garo Hovsépian en introduction de la soirée que le livre est dans la tradition arménienne un élément culturel de premier ordre.
J-C. K pour « la Provence »


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Samedi 11 mai 2019

Repas du 43 e anniversaire de la MAJC

L’événement était d’importance et mit à l’honneur monsieur Franck Rostom PILIGIAN, chirurgien vasculaire, qui présidait cette soirée réunissant 160 convives ce samedi 11 mai 2019 en la grande Salle des fêtes de la MAJC de Marseille.

Franck Rostom PILIGIAN

Il s’est félicité de la place privilégiée que tient la MAJC au sein de la communauté arménienne, a rappelé avec beaucoup d’émotion et de reconnaissance l’éducation arménienne qui fut la sienne au sein de sa famille et, en particulier, son grand-père Krikor Piligian qui a été un Dashnak, une personnalité marquante dans le quartier arménien de Saint-Loup et l’un des membres fondateurs de la MAJC.

Garo Hovsépian, président de la MAJC, a accueilli le public au nom du Conseil d’administration de la Maison de la Culture  et le violoniste Alexandre Shirinyan a animé la soirée pour le plus grand plaisir du public.

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 Violoncelliste

De nombreuses associations et personnalités de la communauté étaient venues pour commémorer l’événement parmi lesquelles l’association ARAM, l’association AREV (association des arméniens d’Aubagne et Cassis), la CCIFA (Chambre de commerce et d’industrie franco-arménienne), la Croix Bleue des arméniens de France, le Fonds arménien de France Région Sud, la FRADashnaktsoutioun, l’association Provence-Arménie, l’UCCAI (Union culturelle compatriotique arménienne d’Istanbul), l’UGA-Ardziv.

Monsieur Pierre Ghazarian généreux bienfaiteur, Ara Khatchadourian (sportif de l’extrême) étaient également présents à côté des Pères Gomidas Tigranyan (église Saint Georges de Saint Loup) et Dertad Bazikyan (église Saint Tatéos de Saint Antoine) de l’église apostolique, du Père Mounzer Soukias de l’Église catholique arménienne St Grégoire, de représentants des Églises apostoliques arméniennes Saint Jacques (boulevard Oddo),Saint Georges, Sainte Marie (Campagne Rippert-Sainte Marguerite) et Saint Tatéos.

Dans son discours de bienvenue et les remerciements d’usage, Garo Hovsépian a mis l’accent sur l’intérêt que porte le public aux différentes initiatives et activités proposées par l’institution qui a vocation de faire vivre, de servir et d’enrichir la culture arménienne trois fois millénaires.
Il a mis en garde le public contre les dangers de l’assimilation (ne pas confondre avec l’intégration) et la perte de l’identité arménienne qui guettent les générations futures : « La cause arménienne est un combat de tous les jours, c’est une lutte permanente, ce n’est pas seulement le 24 avril » . Volontairement rassembleur dans son discours, Garo a déclaré le besoin impérieux de « mutualiser » nos énergies, de décupler nos efforts, nos intelligences et notre foi pour préserver nos racines et l’Histoire de l’Arménie.
Conscient du travail important effectué par la presse arménienne, les écoles, les différentes associations dans leurs diversités et pluralités, les Centres d’animations et Maisons de la culture qui enseignent la langue arménienne, Garo a affirmé que toute cette dynamique représentait « l’arménité » rendant hommage aux femmes et aux hommes, ces « constructeurs  » qui avaient pour seules armes la langue et la culture arménienne, et qui, il y a 43 ans ont par leurs convictions donné vie à cette MAJC de Marseille.
«  Ils resteront toujours dans la chaleur de nos cœurs et dans la mémoire collective de cette belle institution », déclara le président Garo Hovsépian.

Le clerge

La salle

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Le Mas des Alouettes film


A4 Affiche Gomidas 650

Maison arménienne de la culture

Ballade avec le grand Gomidas

Une bien belle balade à laquelle a convié la Maison arménienne de la culture à l’occasion du cent cinquantenaire de la naissance du père Gomidas. Une ballade aussi dans les villages de l’Arménie entre halliers, arbres fruitiers odorants et joie de vivre des paysans à travers leurs musiques populaires. Après que le président Garo Hovsépian ait remercié l’auditoire composé de plus de deux cent cinquante  personnes ce fut au tour de Raffi Arzoumanian, musicologue, pianiste et directeur de conservatoire de nous faire entrer dans l’intimité du musicien de génie grâce à qui la musique arménienne a quitté sa transmission orale pour se perpétuer à travers les transcriptions de l’ethno-musicologue. Remarqué à Etchmiadzine grâce à sa fougue créatrice et passionnée à travers une voix exceptionnelle, le jeune homme va apprendre la langue pour s’en aller  de village en village recueillir et transcrire les chants campagnards qui ont pu ainsi entrer dans la patrimoine de l’humanité dans une dimension  très poétique.
De sa voix de stentor et en arménien, Khatchig Yilmazian , le directeur du centre culturel et du chœur Sahak Mesrop devait décortiquer les subtilités musicales que Gomidas nous a laissées en héritage, soulignant l’apport de son génie à la musique populaire si bien louée entre autres par Claude Debussy et Aram Khatchadurian.
Et le public, guidé par les deux orateurs de cheminer de Tiflis à Bakou en passant par Berlin, Paris et la plupart des capitales mondiales.
Le retour à Constantinople sera fatal à Gomidas car la nuit va tomber sur la ville en ce funeste 24 avril 1915. Devant la tragédie, le saccage de son logis et l’autodafé des œuvres transcrites, le musicien va perdre la raison. Soigné à Villejuif il mourra en octobre 1935, emporté par la folie de ses contemporains.
La partie musicale et poétique a apporté une lumière éclatante à tous ces propos dans un monde arménien qui proclamait : une école, une église pour faire éclore le soleil que contenaient ces chants.
Metteur en scène et récitant, Tom Terzian s’est appuyé sur des extraits du livre de Barouïr Sevag « le clocher perpétuel » après que le révérend père Gomidas Tigranian, curé de l’église apostolique de Saint Loup ait superbement chanté a capella deux airs liturgiques.
Tom Terzian a permis par sa mise en scène de donner un éclat particulier à la voix de Armenouhi Khachigyan, au piano de Vartouhi Tangalian, au violon d’Alexandre Shirinyan et à la mélopée du doudouk de Raffi Derderian.
A travers treize chants le public a réalisé, comment et souvent sans le savoir, les musiques de Gomidas avaient pénétré les mémoires.
Garo Hovsépian avait cent fois raison de dire que Gomidas était à la musique arménienne ce que Mesrob Machtots, l’inventeur de l’alphabet fut à la perpétuation de la langue. Avec en prime quelques larmes écrasées devant la tristesse et la joie de cette musique remarquablement interprétée.
J-C. K


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JP Mahe portrait


 

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HOMMAGE à Anahite TER MINASSIAN


La  Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille est très attristée par le décès d’Anahite TER MINASSIAN, l’exemple même de la femme arménienne engagée pour la défense et l’illustration de la Cause arménienne.
Spécialiste de l’Histoire contemporaine arménienne, elle a apporté toute sa science, son talent et sa fougue au service d’un combat pour la connaissance et la reconnaissance de l’ Histoire de son peuple.
Anahite TER MINASSIAN a bien mérité de la Communaute arménienne qui perd une éminente Personnalité.

Nos condoléances aux Familles TER MINASSIAN et KEVONIAN.

Le Conseil d’Administration de la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille.


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 3 Février 2019 à 15h : Loto annuel de la MAJC avec de nombreux lots.

(Le premier lot est un voyage pour deux personnes à Lisbonne avec deux nuits d’hôtel, le deuxième lot est une smartbox d’une valeur de 250 euros, les lots suivants sont des appareils ménagers puis des lots divers.)



Vendredi 8 février 2019 à 19h
Présentation et dédicace par Maxence SMANIOTTO de son livre "L’Arménie au-delà des clichés", éditions Thaddée

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