Bienvenue

Les Arméniens traversent une situation dramatique. Le 19 septembre 2023 l’Azerbaïdjan n’a pas respecté une nouvelle fois ce qu’il a signé le 10 novembre 2020 lors de ce cesser-le-feu. Les Arméniens du Haut-Karabagh, population d’origine de cette terre, se sont repliés en Arménie indépendante pour ne pas avoir à subir la répétition des discriminations et pogroms anciens ainsi que la dictature du clan Aliev qui entretient la haine contre les Arméniens..

Hors cette période de pandémie, la M.A.J.C. a des activités permanentes où l’enseignement de la langue arménienne est particulièrement privilégié. Conférences, débats, commémorations, présentation d’œuvres littéraires et artistiques, concerts, pièces de théâtre, chants et danses font partie de ses activités culturelles et artistiques.


- COMMUNIQUES DE LA MAJC -


La MAJC a le plaisir de vous annoncer qu’elle tiendra un stand de livres au Salon du livre arménien qui se déroulera à l’école-collège-lycée Hamaskaïne

Livre Hamaskaine

 


appel dons Artsakh


CAMPAGNE DE DONS

appel dons croix bleu


La MAJC, profitant du voyage cet été d’un membre de son Conseil d’administration en Arménie, lance une souscription pour l’équipement scolaire des 130 élèves des villages de Vaghatur et Aravus. Le matériel sera acheté sur place. Pour participer, il suffit de cliquer sur le logo ci-dessous qui vous dirigera sur le site d’Helloasso.

asso-dons


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Communique SA 650

CLIQUEZ ICI POUR Télécharger ce communiqué complet


 


 

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APPEL  de la MAJC

    ET MAINTENANT ……

L’Arménie et l’Artsakh vivent des jours terribles et qui pourraient même leur être fatals.
Nous le savons.

L’Artsakh est  vidé d’une grande partie de sa population, émigrée en Arménie.
Une importante partie de ses territoires ancestraux,  reconquis de haute lutte lors de la précédente guerre, a été dépecée. Il n’y reste plus que la simple perspective  de pogroms et d’anéantissement des biens culturels auxquels l’adversaire nous a habitués.  
Sans oublier l’obligation de lui concéder un passage direct vers le Nakhitchevan, également ancienne terre arménienne vidée de sa population arménienne et transformée en désert culturel.
Ce qui laisse mal présager de l’avenir pour ces territoires reconquis grâce à des  combats entre forces disproportionnées, et malgré une résistance qui inspire  le respect.

L’Arménie où contestations et révoltes mettent en danger la démocratie même.
Et tout cela  en pleurant la perte d’une génération  de jeunes gens dont on ne peut qu’admirer le courage et la détermination.
Et tout cela dans un contexte sanitaire qui prend des allures de catastrophe.

Nous estimons que l’heure n’est plus aux divisions internes et partisanes, face aux défis énormes  qui se présentent.
L’heure n’est plus aux discussions politiques.

L’heure est à l’union.

Nous sommes bien conscients qu’en tant qu’association de la diaspora, nous n’avons pas à intervenir directement  dans les processus politiques internes.
Cependant,  l’Association de la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille (MAJC) souhaite ardemment voir les dissensions être laissées à des jours  meilleurs où historiens et politologues pourront les étudier à leur guise.

La MAJC appelle à nouveau à ne pas laisser fléchir l’élan de générosité et d’adresser les dons aux organisations qui ont toujours eu sa confiance  et qu’elle a préconisées dès le premier jour, le FONDS ARMENIEN DE FRANCE ou l ‘ASAF, dont elle connait l’engagement direct dans le pays.

La MAJC estime qu’il est important de poursuivre les efforts afin de tenter de faire reconnaître par le plus de pays et d’organisations internationales la République d’Artsakh.

La MAJC souhaite une mobilisation générale qui, seule, laisse un espoir de résolution de cette crise majeure



À propos de la presse écrite et de l’audiovisuel français sur le Karabakh

Les nouvelles diffusées par la radio et la télévision ainsi que les comptes-rendus de journaux de la presse écrite sont très réducteurs. Les explications développées se basent uniquement sur les événements qui se sont déroulés à partir du début des années 1990. Avec ces explications et descriptions qui ne remontent pas suffisamment dans le temps, les abandons de terres et biens, les morts, les blessés et les pleurs ainsi que les transferts de population de chaque partie semblent équilibrés : l’un gagne, l’autre perd puis les rôles s’inversent. Chacun a des raisons d’être mécontent mais les torts sont partagés.

Si l’on prend du recul pour élargir la vision historique au-delà de ces trente dernières années, les plateaux de la balance suivent un autre équilibre.

D’abord, il faut savoir qu’au début du XXe siècle, toute la région était peuplée, et parfois en presque totalité, par des Arméniens. Cette proportion a baissé régulièrement au cours du siècle du fait des attaques et du harcélement azéris : dans le Haut-Karabakh la proportion d’Arméniens diminua de 94,4% en 1921 à 75,9% en 1979. Est-il insensé d’y voir une politique colonisatrice ?

Nous prendrons deux exemples : celui de la zone coincée entre le Haut-Karabakh et la république d’Arménie, c’est-à-dire celle qui contient le couloir de Latchine, puis celui de Chouchi (Choucha en turc).

La région reliant l’Arménie actuelle au Haut-Karabakh avait un peuplement mélangé (Arméniens, kurdes, tatares…). En mars 1918, les forces ottomanes de Nouri Pacha pénétraient dans la région, isolaient le Haut-Karabakh et pillaient les villages arméniens alentour. Le 26 août 1918, la jeune République d’Azerbaïdjan et son allié ottoman lancent une offensive qui finit par y détruire les villages arméniens un par un. Toute trace arménienne disparaît, les noms des villages détruits sont connus. Par exemple, Berdadzor (Latchine) est rasé en septembre. Le but était clair, créer une liaison entre la Turquie et Bakou et donc son pétrole.


Quant à Chouchi, des Tatares (appelés maintenant Azéris) commencèrent à s’y implanter vers 1750 mais la ville existait avant eux et n’était pas vide d’Arméniens. Pour le reste du Haut-Karabakh, il n’y avait pratiquement pas de Tatares : 84% d’Arméniens pour la région et 94% en zone rurale tout au long du 19ème siècle. Plus précisément, en 1886, Chouchi comptait 15 188 Arméniens et 11 595 Tatares. Le 9 octobre 1918, Nouri Pacha entre dans Chouchi aidé par la population musulmane de la ville basse après avoir rasé en chemin tous les villages arméniens. Le 23 mars 1920, la Chouchi arménienne est mise à feu et à sang, des milliers de maisons sont réduites en cendres et la majeure partie de ses habitants massacrés par les forces azéries (la tête du fondateur du parti communiste du Karabakh est promenée dans la région, idem pour celles de l’évêque Vahan et d’autres dignitaires). Chouchi, l’un des phares de la culture arménienne, est ainsi devenue le bastion turc dans le Karabakh arménien, et allait le rester durant les 70 ans du régime soviétique.


En résumé, dans le but certainement d’être concis tout en apparaissant objectif, la majorité des journalistes présentant cette guerre, déclenchée par Bakou, auraient dû prendre un vrai recul dans le temps pour montrer les réalités historiques sur lesquelles reposent les positions arméniennes.

Le CA de la MAJC



Suivez les communiqués et témoignages sur notre site, rubrique Actualités Artsakh


Nous reproduisons  des extraits, traduits par Ara Toranian d’armenews.com, d’une adresse de M. Nikol Pachinian, Premier ministre au peuple arménien, datés du samedi 03 octobre 2020

Chers compatriotes,
Fiers citoyens de la République,
Fiers citoyens de la République d’Artsakh,
Fiers Arméniens de la Diaspora,
Frères et sœurs,

L’opiniâtreté avec laquelle nos soldats, nos officiers, nos généraux et nos combattants de la liberté font face à cette attaque barbare est inouïe. Ne ménageant aucun effort, nos soldats et nos volontaires font preuve d’un héroïsme incroyable.

Aujourd’hui, des centaines de véhicules blindés de l’ennemi jonchent les champs de bataille, des dizaines d’avions et d’hélicoptères, des centaines de drones sont détruits, les pertes humaines se comptent par milliers.

A cet instant, d’intenses combats se poursuivent dans différentes portions de la ligne de front. Dans certains endroits, nos forces de l’Armée de défense sont dans une situation plutôt difficile, dans certains autres, elles sont optimistes.

Nous vivons sans doute la période la plus cruciale de notre histoire millénaire. Les soudards azerbaïdjanais et turcs ne poursuivent pas que des objectifs militaires ou politiques, ils ne viennent pas seulement conquérir le Karabakh, ils ne viennent pas seulement pour occuper des territoires, des villages ou des villes. Leur objectif vise les Arméniens, leur but est la poursuite de leur politique génocidaire. Et ils se sont fixé comme objectif aujourd’hui de continuer et parachever le génocide des Arméniens.

Je veux affirmer aujourd’hui, ici, que les citoyens de la République d’Arménie, les citoyens de la République d’Artsakh n’accepteront pas de prendre le chemin de Deir Ez Zor.
Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes armés d’une détermination indestructible à défendre notre identité, notre patrie, notre Droit.

La victoire, et exclusivement la victoire, à l’issue de ce combat !

Nikol Pachinian
Premier ministre,
Commandant en chef des Forces armées de République d’Arménie


 


APPEL AUX DONS
Pour venir en aide à l’ARTSAKH attaqué et à l’Arménie menacée...

La MAJC (Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture)
s’associe à l’initiative de l’ASAF (Action Santé Arménie France)
et invite ses membres et sympathisants à soutenir massivement cette collecte de fonds
en envoyant des chèques à l’adresse mentionnée plus bas.

Le Conseil d’administration de la MAJC
Cliquez-ici



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Réouverture de la MAJC de Marseille (cliquez ici)


Quelques récentes parutions disponibles à la librairie :

- Armen d’Hélène Gestern, Arléa, le livre porte sur Armen Lubin,
- Le crime parfait de Franck Esmer, EditionsThaddée,
- L’éternelle victime de la diplomatie européenne d’Aram Turabian, Editions & Régions,
- Onction de Vahé Oshagan, Editions Parenthèses,
- Rouge offrande d’Arpiar Arpiarian, Société bibliographique Ani,
- Ma Grand’Mère d’Arménie d’Anny Romand, Michel de Maule.


 

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Turquie : Quand Bella ciao résonne dans les mosquées

Article de Jean Kehayan paru dans "La Provence" le 28 juin 2020



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La M.A.J.C. entreprend aussi des actions culturelles à caractère scientifique, parfois inédites, telles les expositions sur :

livre-armenie-magie-ecrit• Exposition " Les Douze Capitales d’Arménie " (2010)

• Exposition "Arménie, la magie de l’écrit" (2007)

• Artisans d’Arménie (1995)

• Tapis et textiles arméniens (1991)

• Arménie 3000 ans d’histoire (1988)

• Le Livre Arménien à travers les Ages (1985)

• Les Miniatures Arméniennes et les Khatchkars (1982)

• L’Architecture Arménienne (1981)

 



Une exposition pour tout savoir sur l’Artsakh


Nos horaires : La MAJC est ouverte les mercredi, jeudi et samedi de 14h à 17h