Les archives de 2018

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Avédis Aharonian, un hommage à l’homme d’Etat de l’histoire arménienne

Il y a un siècle, l’Arménie avait conquis de haute lutte sa première indépendance (1918-1920). A cette époque le Caucase était à feu et à sang et les guerres faisaient rage un peu partout tandis que se profilait la menace de la soviétisation de l’ancien empire tsariste. C’est dans ce contexte tragique qu’est apparu et s’est imposé Avédis Aharonian, un véritable homme d’Etat qui alliait à ses qualités politiques une palette de talents qui vont lui permettre de graver son nom dans le marbre de l’histoire. L’homme a laissé une œuvre exceptionnelle de poète, de dramaturge et encore de romancier et de mémorialiste doublé d’une somme importante de recensions de presse.

Pour fêter dignement le centenaire de la république et le soixante et dixième anniversaire de sa mort, la Maison arménienne de la jeunesse et de la culture a fait le plein pour une soirée d’hommages. Garo Hovsépian, son président situait les enjeux de cette cérémonie du souvenir d’un homme mort à Marseille, « un écrivain de haute volée », alors qu’il tenait un discours devant 2 000 personnes en 1934. Ses obsèques, à Beaumont, ont été grandioses, à l’image de l’homme et de ses actions.

Les éditions Parenthèses que dirige avec talent et persévérance Varoujan Arzoumanian ont édité un recueil de nouvelles intitulées Sur les chemins de la liberté, une toute petite partie de son œuvre très prolixe. La liberté fut le maître mot de toute son œuvre et de toutes ses actions. Le professeur Robert Der Merguérian, qui fut un de ses traducteurs et Houri Varjabédian, à l’indéniable talent de conteuse, s’attachèrent à dépeindre l’homme exceptionnel comme on en rencontre rarement dans l’histoire.

En plus de son œuvre, il fut un ambassadeur infatigable pour la cause de son pays, échappant à un attentat à Paris, se rendant en Géorgie, signant les traités de Batoum, de Versailles et de Sèvres, s’exilant en Suisse, conduisant la délégation de son pays à Paris et dotant la jeune république, réduite à la portion congrue, une constitution d’avant-garde qui donnait le droit de vote aux femmes, impensable chez les voisins de Géorgie et d’Azerbaïdjan. « En deux ans et dans des conditions effroyables, l’Arménie, sous la houlette d’Aharonian fut un pays exemplaire, malgré la famine et la précarité  dans toutes les sphères de la vie économique » déclarait Garo Hovsépian « avec des traditions démocratiques impulsées par le parti Dachnag qui continuent à faire l’admiration des pays voisins ».

Natif de la région de l’Ararat, Aharonian a grandi à l’ombre des montagnes sacrées que sont l’Ararat et le mont Massis. C’est à ce dernier qu’il a consacré un long poème épique que devait réciter Alice Bulgurian, la sœur du regretté Garbis Artin, fondateur de ARAM qui à 90 ans a arraché de sa voix forte de troubadour inspiré, plus d’une larme aux participants de cette soirée à marquer d’une pierre blanche et qui clôt en beauté le cycle de conférences très dense de cette année 2018.


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Une exposition pour tout savoir sur l’Artsakh

Haut Karabagh et maintenant Artsakh. Ce petit territoire du Caucase a été le théâtre de nombreuses tragédies, notamment depuis qu’en 1921 Staline, alors commissaire aux nationalités, l’a offert à l’Azerbaïdjan pour créer un foyer de tensions ethniques dans des montagnes irrédentistes, peuplées de fiers guerriers très attachés à leur terre.

A l’aide de panneaux bien documentés, la Maison arménienne de la jeunesse et de la culture offre aux Marseillais la possibilité de tout savoir sur l’Artsakh. On doit cette exposition à Yves Dermenjian, professeur émérite et à deux historiens de renommée internationale, Claude Mutafian et Patrick Donabédian. Présentés par Garo Hovsépian, président de la MAJC, ils ont décrit par le menu l’histoire et la géographie de ce territoire, arménien depuis la nuit des temps, comme en attestent les fouilles archéologiques, la multitude de khatchkars, ces croix en pierre millénaires que l’on observe dans toutes les églises et cimetières dont de nombreuses ont heureusement survécu à la destruction mise en oeuvre par les Azéris.

Les orateurs ont dressé un panorama complet à l’aide de cartes géopolitiques et de photos témoignant de la richesse de la culture et de l’artisanat d’un peuple qui a survécu grâce à l’agriculture et à l’art du tapis parmi les plus beaux du Caucase devant une très nombreuse assistance présente au vernissage.

Aujourd’hui l’Artsakh qui vit avec une épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête par une guerre larvée, c’est 150 000 habitants sur 11430 kms2 (l’équivalent des Bouches-du-Rhône) avec pour capitale Stépanakert et ses 52 000 âmes. Grâce aux efforts de la population et à l’aide de la diaspora le pays se redresse et sert d’exemple de cohésion dans ce Caucase si complexe. Son nom d’origine se traduit par « jardin noir » et tous ceux qui l’ont parcouru ont été subjugués par la beauté des paysages sauvages.

La MAJC espère que cette exposition donnera une impulsion touristique au pays qui se bat sans relâche pour une reconnaissance internationale.

A voir au 12-14 rue Saint-Bazile, tous les jours (hors vacances de fin d’année) de 13h.30 à 18h. sauf mardi et dimanche.
Entrée libre et gratuite.

J-C. K

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Conference



 

 

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La francophonie en débat à la Maison de la culture

Soirée exceptionnelle à la MAJC pour faire le point sur un événement qui va occuper le devant de l’actualité au mois d’octobre. C’est en effet Erevan qui a été choisie pour accueillir en octobre le sommet. Vont y défiler pas moins de 84 chefs d’Etats et de gouvernements, de ministres ou hauts fonctionnaires. Et au premier chef Emmanuel Macron. Sera lancé au monde entier l’Appel du Vivre ensemble en paix, particulièrement d’actualité dans le monde déchiré où nous vivons. Il faut savoir que la langue française qui concerne 265 millions de locuteurs est après l’anglais la 2ème langue officielle des Nations Unies.

Jean Kehayan, journaliste et essayiste a fait le point sur ces aspects pratiques et s’est interrogé sur le choix de l’Arménie pour accueillir ce sommet à l’ombre du si emblématique mont Ararat. Il devait rappeler que le petit pays du Caucase est russophone à cause du poids de l’histoire mais francophile par son histoire singulière.

Notre ami Edmond Khayadjian, agrégé de lettres qui a consacré de longues années aux écrivains arméniens et qui est l’auteur d’ouvrages de référence a illustré son propos à travers les exemples de Minas Tcheraz et d’Archag Tchobanian qui depuis Constantinople utilisaient au 19ème siècle le français pour le mettre au service de la cause arménienne dans leurs écrits, leurs participations à des conférences internationales, leurs rapports avec des sommités de la politique et de la littérature de leur temps. Une bien utile piqûre de rappel pour un auditoire conquis par autant d’érudition d’un chercheur qui mériterait d’être plus connu.
Le président Garo Hovsépian qui conduisait les débats a souhaité que l’orateur consacre une soirée à son travail lors d’un prochain rendez-vous à la MAJC.

Revenons au sommet de la francophonie, plutôt insolite dans un pays russophone. C’est un sacré cadeau diplomatique du vieux monde au nouveau Premier ministre Nikol Pachinian et à ses équipes. Christian Ter Stépanian qui, depuis l’indépendance, représente l’Arménie à Bruxelles a joué un grand rôle dans cette attribution. Notez bien son nom : il risque d’être le prochain président de la francophonie.

Révolution de velours, révolution de la fraternité dans la joie, révolution en chansons : un village abritera les réalisations du monde francophone en matière d’intelligence artificielle, d’informatique de pointe. Pourquoi donc l’Arménie ? Si le pays n’est pas francophone, il est sans conteste francophile et à l’ère soviétique parler et étudier le français était déjà une forme de résistance sinon de dissidence. Nos concitoyens tombés dans les filets de Staline en se rendant dans un pays pour y « construire le socialisme » à partir de 1948 ont vite déchanté. Et leur petit espace de liberté consistait à écouter en cachette Radio Monte Carlo sur ondes courtes, ce qui pouvait conduire en prison sur délation d’un voisin zélé. Plus que toute autre, le français était la langue de la liberté. La révolution, les Lumières, la Commune de Paris, Hugo, Zola, Anatole France et avec Dumas, Marseille avait sa place dans les bibliothèques et dans la tradition démocratique du pays. Il ne faut pas oublier que ce sont les manifestations d’Arménie qui ont ouvert la voie à la fin du communisme soviétique et aux indépendances des peuples asservis par Moscou.

Cette reconnaissance historique valait bien un Sommet du côté de l’Ararat et pour Pachinian qui s’est mis à l’étude de notre langue à marche forcée pour son discours d’accueil. Seul couac que nous avons connu au cours de la soirée fut celui de Richard Ferrand. Le tout nouveau président de notre Assemblée nationale a annulé une rencontre avec le leader arménien de passage à Paris. A quelle logique obéissait-il ? Peut-être était-il trop occupé à préparer sa défense dans le procès pour corruption que lui intente Anticor ? Une affaire à suivre pour les démocrates qui ont la mémoire longue.

LA PAROLE À L’AMBASSADEUR

Pour compléter la soirée, la parole fut donnée à Henry Cuny. Il fut ambassadeur de France en Arménie et surtout un des pères de l’université française d’Erevan qui a formé des centaines de francophones aux diplômes reconnus sur le plan international. Si l’anglais disait-il est la première langue, le français est considéré à l’ONU comme la langue de l’excellence et de la nuance. Et de se lancer par une défense et illustration de la langue de Molière qui ne doit pas supporter la médiocrité. Henry Cuny qui est un perfectionniste maîtrise bien la langue arménienne et consacre sa retraite à l’écriture.

Dans son dernier ouvrage, « Les ciels de Raphaël » (éditions Sigest) au sous-titre évocateur : « lettres à mon petit fils pour lui faire aimer la France et sa langue », qui s’échelonnent de la naissance aux premiers pas, Il s’inspire tout autant de l’actualité fournie, parfois tragique, de cette année 2016 – le Brexit, l’attentat de Nice, les élections américaines, les bombardements d’Alep - que de sa longue expérience diplomatique et prévient d’emblée : « Ces lettres que je commence sont des rendez-vous pour plus tard. Mais il faut être de quelque part pour voyager. C’est pour voyager en intelligence que je te dirai un peu la France ». Ce qu’il veut transmettre, c’est cet humanisme nourri de toutes ces rencontres avec les pays qu’il a traversés, où il a vécu, travaillé et représenté la France.

L’Arménie, sa singularité, sa richesse ne sont pas oubliées ; très vite il y a cette évocation d’un mariage arménien, vécu dans des conditions bien particulières, « une danse arménienne, une danse où l’on se tient par la main, qui va dans un sens puis dans l’autre, qui dure comme si elle ne devait jamais finir, rythme binaire comme un cœur qui bat, jeunes filles sautillant sur un pied, devant, derrière, à droite, à gauche, jeunes hommes qui s’épaulent, bras levés qui encensent, telle la parade sur une piste de cirque, bateau d’humanité qui tangue pour dire l’amour et les malheureux bonheurs des gens ».

Plus loin, ce voyage en Arménie qu’il intitule « On y est presque allés ensemble », parce qu’il a emporté à Erevan la photo de Raphaël pour la montrer aux amis arméniens. Un pays d’Orient dont la description, dès les premières lignes, revêt, au regard des événements intervenus depuis lors, un aspect prophétique :

C’est un pays que j’aime parce qu’il est perdu dans les montagnes. Le soleil y brille à peu de choses près toute l’année. L’été un peu de neige s’attarde sur les sommets. Le ciel est bleu. L’automne est d’or. Il ressemble à un conte pour petit enfant. Il y a beaucoup de pauvres et quelques riches. Pourtant les riches y sont très pauvres : ils n’ont que leurs grosses voitures qui polluent, leurs grandes maisons à colonnades outrancières que déserte la beauté, les murs tout neufs, sans cette patine de la culture, sans cette grâce du vieillir - des murs qui crient au danger quand ce n’est pas au voleur - parfois une chapelle en acompte sur les péchés commis et à venir…

Les pauvres y sont très riches de toutes ces choses qu’ils sont prêts à offrir. Leur sourire, leur amitié, des fruits gorgés de soleil, un poisson qu’ils appellent prince, une pâtisserie orientale. Car on est en orient. Quand le vent chasse la brume de la ville on aperçoit deux volcans, un petit et un grand. Même à l’époque des grandes chaleurs le grand garde toujours son col blanc. A ce qu’on dit, il faut attendre que le petit ait perdu le sien pour manger la pastèque bien mûre et fondante. Au temps du déluge Noé y échoua. De son arche il fit sortir un par un les couples d’animaux et sa petite famille sauvés des eaux. Dans la vallée il planta la vigne et abusa quelque peu du vin. Après le cataclysme, cela ressemblait à un reste de paradis. Dans le cœur des habitants ce souvenir d’Eden continue à fleurir.

Il n’est pas étonnant que ce petit livre de 108 pages  éveille un vif écho chez ses lecteurs arméniens.
Il est disponible à la librairie de la MAJC animée par Pierre Djarayan.


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VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2018
JOURNÉE OFFICIELLE DE L’ARMÉNIE

Sous la présidence de Martine VASSAL, Présidente du Conseil départemental, 1ère Vice-Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et en présence de Vartan SIRMAKÈS - Consul Général de la République d’Arménie. - Invité d’honneur : Ara KHATCHADOURIAN sportif de l’extrême

PROGRAMME
11h. Inauguration du Pavillon par Martine VASSAL
Présidente du Conseil départemental des Bouches du Rhône
1ère Vice-Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence
Allocution de Vartan SIRMAKÈS Consul général de la République d’Arménie
Cocktail

15h. Palais des Congrès - Salle Callelongue
- Le Printemps d’Arménie - Avec Jean KEHAYAN Journaliste-écrivain
- Des liens du Cœur et l’Arménie
25 ans avec Action Santé Arménie France (ASAF) - Avec Avédis MATIKIAN Vice-Président de l’ASAF
- Tourisme en Arménie - Avec Bernard HATÉMIAN - Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-arménienne (CCIFA)
Lisa BANOYAN directrice de l’agence Byblos.

18h.30 Animation musicale
Danses folkloriques arméniennes par le groupe Yerevan Studio dirigé par Alena JAMGOTCHIAN

Toute la journée : carré des écrivains avec Valérie Toranian, Franz-Olivier Giesbert, Corinne et Richard Zarzavatdjian, Mathieu Madénian.


PAVILLON ARMENIE : 28 ANS DE FIDELITE À LA FOIRE INTERNATIONALE DE MARSEILLE

Depuis 28 ans et sans discontinuité l’Arménie est présente à la Foire de Marseille. Cela à l’initiative de la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture qui ne ménage pas ses efforts, avec le soutien sans faille du Conseil départemental et de sa présidente Martine Vassal. Qu’elle soit ici remerciée. En cette année de la Francophonie dont le sommet se tiendra en octobre prochain à Erévan, l’accent sera particulièrement mis sur le tourisme, première industrie du pays. La Chambre de commerce et d’industrie Franco Arménienne (CCIFA) œuvre pour la création d’une ligne aérienne Marseille-Erévan-Marseille.
L’Association Action Santé Arménie France affiche un bilan remarquable pour ses 25 ans de pratiques sanitaires en Arménie.
Le vendredi 28 septembre marquera la journée officielle de l’Arménie sous la présidence de Martine Vassal et de Vartan Sirmakes, Consul général de la République d’Arménie à Marseille. Cette journée aura pour invité d’honneur Ara Khatchadourian, l’athlète de l’extrême qui a vaincu l’Everest et qui vient de réussir le défi de couvrir les 4 550 kms séparant Marseille d’Erévan en courant un marathon par jour !  
Une journée d’animations musicales avec les micros de Radio RCF Dialogue Ararat TV, de la danse avec la troupe Yerevan Danse Studio dirigée par Alina Jamgotchian, du folklore, de la gastronomie avec le succulent livre de cuisine de Corinne et Richard Zarzavatdjian qui dédicaceront leur ouvrage au Carré des écrivains aux côtés de Mathieu Madénian, Valérie Toranian, Franz-Olivier Giesbert.

Bienvenue au Pavillon Arménie
Garo HOVSÉPIAN


Le printemps d’Arménie

Décidément l’Arménie ne cesse de se distinguer dans son évolution politique. Se souvient-on que sa sortie du soviétisme il y aura bientôt trente ans s’est opérée sans effusion de sang et sans qu’un coup de canon de l’Armée rouge n’ait été tiré dans les rues d’Erevan. Et à bien scruter la chronologie de l’Histoire, la fin de l’empire soviétique a débuté à l’ombre de l’emblématique Ararat. Est-ce un hasard ou simplement la preuve que les traditions démocratiques d’un peuple sont capables de faire tomber les montagnes ?
Regardons une carte du Caucase pour constater qu’à l’exception de la Géorgie aucun pays n’a expérimenté le pouvoir du peuple et les espoirs qu’il suscite.
Chacun le sait désormais, le printemps 2018 en Arménie est à marquer d’une pierre d’or dans les riches annales du pays. Les chancelleries s’apprêtaient à assister à un tour de passe-passe politique, semblable aux manœuvres de Poutine et de Medvedev lorsque l’imprévisible s’est produit. Dénonçant la manœuvre, un jeune député de 40 ans, a prononcé les paroles que la population attendait. Et en un geste de libération toute la population est descendue dans la rue pour clamer son ras-le-bol des magouilles et de la corruption. Un raz de marée, un tsunami démocratique qui a balayé le vieux monde en quelques jours.
Dès lors Nikol Pachinian est entré dans l’Histoire. Il a créé le premier grand mouvement post-communiste en donnant de l’espoir à ceux qui désespéraient de voir naître un régime que tout le monde appelait de ses vœux. Et le « dégagisme » a surtout concerné les oligarques, les mafieux et la vieille classe communiste agrippée au pouvoir.
Certes la corruption, ce fléau des temps modernes, les injustices sociales et la mise à sac des richesses du pays ne disparaîtront pas sans réagir. Mais désormais tous les espoirs sont permis en gardant le cœur chaud et la tête froide pour accompagner cette « révolution de velours » qui s’inspire de Nelson Mandela, de Vaclav Havel ou de Lech Walesa.
Bonne chance à l’Arménie nouvelle et aux nouveaux dirigeants qui peuvent dire avec Paul Eluard « notre printemps est un printemps qui a raison. »

Jean KEHAYAN
Journaliste et écrivain


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 Voir la vidéo de la conférence

Conférence Débat de Gaïdz MINASSIAN du jeudi 31 mai 2018 à la MAJC
( Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture) à Marseille.
Sujet : "Révolution de velours en Arménie" Enjeux nationaux - Modèle international ?
Gaïdz MINASSIAN est politologue, spécialiste de l'Arménie et journaliste au "Monde".

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CONCERT JEUNES TALENTS MARSEILLE

 


 

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